TITLE: Comoros
A lunar form suspended between two planes of matter. A taut black line cuts through the space, dividing silence. Four dark marks punctuate this minimal landscape — three squares, one dark center — fragments of an invisible archipelago.
The rusted sheet metal, weathered by time, evokes a humble form of shelter, shaped by harshness and light. The coconut shell, worn and organic, almost celestial, enters into dialogue with the metal and dust. Together, they sketch the outlines of a distant territory, poised between memory and symbol.
Comoros is a geographic abstraction: an evocation of the Global South, of insularity and fragmentation. A tropical moon hovers above four imagined islands, both disconnected and bound by an invisible thread.
AUTHOR: Eric Lafargue (Reunion)
Né à Paris, le photographe Éric Lafargue passe sa jeunesse
sous le signe du voyage, entre l’Europe, l’Afrique du Nord
et l’océan indien. De cette immersion dans des cultures
différentes se dessinent déjà les prémices de ses opinions
et de ces orientations artistiques.
C’est en tant qu’étudiant à l’école nationale des Beaux-Arts
de Toulouse, qu’Éric Lafargue va côtoyer le militant de la
photographie Jean Dieuzaide. L’admiration qu’il porte au re-
gard de son enseignant va contribuer à éveiller son envie
d’une plus grande implication dans cette discipline qui allie
visuel et vision.
Au sortir de ses études, son audace l’amène sous un po-
dium de défilé de Jean-Charles de Castelbajac. Son traité
singulier est remarqué par le couturier qui lui offre son pre-
mier cachet.
Commence alors en 1986 sa carrière de photographe, il a
25 ans.
Et dès ses débuts, le photographe se voit concilier deux
orientations antinomiques.
D’une part, les travaux de commandes qui l’amènent à tra-
vailler dans le monde de la publicité et de la mode qui le
nourrit matériellement mais qu’il décrie. Et d’autre part, un
travail de recherche qu’il va sans cesse mener sur le sujet
de société qui lui tient à cœur : l’humain face aux diktats
sociétaux.
Le photographe s’inscrit à la frontière d’un positionnement
militantiste et de l’offre d’un constat désengagé à travers
l’image . Éric Lafargue va extraire des différents courants
artistiques étudiés sa propre expression photographique.
Il offre un langage où le visuel devient le médium d’une ré-
flexion sur l’identité individuelle et collective. Mais au-delà
de ces différents aspects, il reste avant tout un portraitiste.
Il signe également des reportages osés sur la drogue, la
prostitution, et en réalise d’autres plus conformistes pour
des magazines.
En 2014, il est lauréat des photographies de l’année, ca-
tégorie Mode et Beauté, et est également nominé au
concours international GoSee Awards, catégorie Mode.
Depuis 2016, il ouvre ses activités à la réalisation de films
en tant que directeur de la photographie et directeur artis-
tique.
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